Bouche à oreille

©Hervé Leclair/Algodia - CRTL Occitanie/Bouche à oreille

Le Bouche à Oreille est une coopérative à but non lucratif qui réunit plus de 120 coopérateurs autour de l’alimentation, de la culture, du développement d’initiatives économiques locales. Dès l’origine, ce que l’on peut appeler un bistrot culturel ; labellisé Qualité Tourisme Occitanie Sud de France depuis 2019, s’est toujours inscrit dans une volonté de lier la gastronomie au développement social, d’œuvrer pour une gastronomie engagée sur le plan sociétal et environnemental. 

Qui sont-ils ? 

Niché dans le département du Gers à Simorre, un petit village de 700 habitants, le Bouche à Oreille est une véritable aventure lancée par Séverine et Arthur en 2010, basée sur l’idée qu’il était possible de créer de nouvelles façons de vivre en milieu rural et que le tourisme et ses activités pouvaient contribuer au développement de la vie locale. Ainsi, ils ont souhaité développer des activités autour certes de la gastronomie mais surtout autour de la vie locale de Simorre.  Ce qui était au départ une SARL familiale s’est même transformée au bout de dix ans en une Coopérative d’Intérêt Collectif, intégrant au projet plus d’une centaine de nouveaux collaborateurs, dont 60% d’habitants du village, preuve de la dimension locale fondamentale du Bouche à Oreille. À la suite de cette mutation, quatre collèges ont été créés : l’alimentation (du potager à l’assiette), la culture et l’éducation populaire (un objectif ayant toujours été de faire de l’éducation populaire par l’alimentation), le développement des initiatives économiques locales et l’éthique (qui anime le côté démocratique du projet).  

Leurs engagements

Les engagements du Bouche à Oreille sont donc avant tout à visée sociétale, locale, avec des valeurs de partage, d’échanges, intégrant les habitants de Simorre et visant à développer la vie sociale et culturelle du village. C’est ainsi que sont nés progressivement :

le Café des Anciens, un espace d’échange entre anciens, artisans, parents d’élèves et jeunes autour d’un café et de jeux de cartes toute la journée ;
un espace culturel proposant des expositions d’artistes et artisans tous les mois, et des concerts qui rythment la vie du village ;
la maison Espant’art qui accueille cinq ateliers d’artistes et artisans ;
une boutique alimentée par une dizaine de créateurs indépendants.

La coopérative a également créé un potager collectif en permaculture de 1500 m2, cultivé avec l’aide des habitants bénévoles, qui permet à Séverine de proposer une cuisine locale et de saison qui respecte l’environnement et qui fait vivre la communauté locale. Le restaurant utilise également des produits provenant de maraîchers bios locaux, d’éleveurs locaux, de commerces locaux, d’un jardin d’insertion ainsi que de l’épicerie du village, et la coopérative joue également la carte de la transparence en proposant une liste de ses producteurs sur son site Internet.

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