L'histoire du label

Le cadre de vie et le tourisme au cœur de la démarche 

La légende dit qu’à la fin de la seconde guerre mondiale, un prêtre de la région Grand-Est entreprit de déminer sa paroisse en remplaçant chaque mine par une fleur.

En 1959, le ministre des Transports, des Travaux Publics et du Tourisme s’inspira de la démarche pour créer le concours “Villes et Villages Fleuris” avec la volonté de fleurir et d’embellir les communes françaises ravagées par la guerre. Dès le début de l’aventure, le concours fait la promotion du fleurissement mais aussi du cadre des vie et des espaces verts. Le concours permet de décerner aux communes lauréates des prix et surtout une reconnaissance du grand public. Bien identifié par les touristes, le label d’État joue également un rôle dans la promotion du tourisme et du cadre de vie des communes rurales.

En 1972, l’État confie la coordination nationale du concours au Conseil National des Villes et Villages Fleuris. Une nouvelle organisation sera affinée dans les décennies suivantes et les collectivités territoriales seront encourager à s’impliquer.

En savoir plus sur l'organisation du label

Par la suite, le concours deviendra label, et son référentiel connaîtra de grands changements dans les années 1990 afin de prendre en compte les évolutions sociétales et environnementales.

La petite fleur … en cohérence avec un projet global

En 2023, le label récompense les collectivités qui s’ouvrent à l’amélioration du cadre de vie et l’accompagne d’une gestion respectueuse de l’environnement.  
Le fleurissement demeure une composante du label mais il ne s’agit pas d’une finalité. 

Désormais, la grille de critères évalue, entre-autres :  

  • la cohérence du projet municipal, 
  • les actions en faveur de la biodiversité, 
  • les plantations adaptées au climat, 
  • l’implication des habitants,
  • l’engagement de l’équipe municipal, etc.