Un glossaire, classé en 5 thématiques et par ordre alphabétique pour vous apporter des informations sur les différentes pratiques touristiques en lien avec le développement durable.
L’écoconception est une façon de concevoir des produits, des services ou des procédés en tenant compte des questions environnementales et sociales, afin de réduire les impacts négatifs tout au long du cycle de vie, c’est-à-dire de l’extraction des matières premières jusqu’à ce qu’on en fait en fin de vie utile.
Une démarche d’écoconception débute par une évaluation de l’existant pour ensuite chercher à l’améliorer, en gardant en tête les besoins de la clientèle. Cela inclut le choix de matériaux non polluants, la quantité de matériaux utilisés, la facilité d’entretien et de réparation, la possibilité de recycler ou de composter les matières en fin de vie, etc. L’écoconception se pratique beaucoup dans le domaine des emballages, de la construction écologique, de la conception d’un site web, etc.
Une entreprise de services, comme il y en a beaucoup en tourisme, peut concevoir des expériences touristiques dont les impacts négatifs sur le milieu sont les plus faibles possibles. Elle peut aussi utiliser des critères d’écoconception dans une politique d’approvisionnement responsable.
Système de production, d’échange et de consommation visant à optimiser l’utilisation des ressources à toutes les étapes du cycle de vie d’un bien ou d’un service.
Optimiser veut dire utiliser les produits plus souvent (location, etc.), prolonger la durée de vie des produits ou des composants (réparation, revente, etc.), puis donner une nouvelle vie aux ressources (recyclage, compostage, etc.).
Cette nouvelle approche vise à réduire l’empreinte écologique des produits et à contribuer au bien-être des individus et des communautés en nous éloignant du modèle linéaire dominant (extraire-fabriquer-utiliser-jeter), car il est à la source de nombreux problèmes environnementaux et n’est pas viable sur une planète aux ressources limitées. On parle de circularité puisque les différentes stratégies d’économie circulaire permettent de réintroduire les ressources rejetées dans la boucle de fabrication ou de réutilisation.
Pour plus d’informations, consultez la page « Favoriser une économie circulaire dans mon organisation » du CRTL Occitanie.
Il est défini selon l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), comme toutes formes de tourisme durable qui présentent les caractéristiques suivantes : « basées sur la nature dans lesquelles la principale motivation des touristes est l’observation et la jouissance de la nature et de la biodiversité qu’elle abrite, ainsi que des cultures traditionnelles qui prévalent dans les sites naturels ».
Cette forme de tourisme intègre des caractéristiques éducatives et d’interprétation du milieu naturel, dans une logique de préservation et la valorisation de cet environnement. Elle est généralement, mais pas exclusivement, organisée à l’intention de petits groupes de personnes par des acteurs du tourisme : des voyagistes spécialisés pour valoriser le tourisme dans une approche locale. Les partenaires fournisseurs de services à la destination sont en général de petites entreprises locales sensibles à l’écotourisme. Elle minimise les impacts négatifs sur l’environnement naturel et socio-culturel.
Modèle de déplacement de personnes et de marchandises, soit des politiques et des mesures concrètes qui portent à la fois sur l’aménagement du territoire et sur les différents modes de transport afin d’en diminuer les impacts négatifs, comme les émissions de gaz à effet de serre (GES) qui contribuent aux changements climatiques. Ça veut dire principalement de réduire la dépendance de notre société à l’automobile privée utilisée en solo et des camions de livraison ordinaires pour les transports terrestres. Ça comprend le covoiturage, le transport en commun, l’autopartage, la marche, le vélo ou tout autre mode de transport collectif ou actif. Quand on les combine, on parle de mobilité intermodale ou multimodale. Un système de transport durable est accessible à tous, équitable, sécuritaire, efficace, compatible avec la santé humaine et des écosystèmes, puis minimise la pollution et la consommation d’espace et de ressources. Il s’agit d’un changement de paradigme entre l’approche classique du transport et la mobilité durable.
Pour plus d’informations, consultez la page « Favoriser les mobilités durables ».
Il consiste à prendre son temps en privilégiant les destinations proches et en utilisant des moyens de transports moins polluants. Cette pratique a pour objectif de se laisser aller et profiter de ses vacances sans planning strict.
Le slow tourisme promeut la déconnexion, la redécouverte de territoires de proximité, la rencontre et le partage avec les populations locales. La pratique incite à des voyages plus écologiques, à faible émissions de CO², qui respectent le patrimoine et la biodiversité
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé plus d’un milliard de personnes vivent avec une forme ou une autre de handicap, ce qui représente environ 15 % de la population mondiale. Ce nombre augmente continuellement. Il est donc nécessaire de comprendre les besoins et attentes de chacun des touristes et plus particulièrement de ceux en situation de handicap et/ou ayant des besoins spécifiques. Le tourisme accessible est donc une forme de tourisme impliquant une collaboration entre les parties prenantes qui permet aux personnes ayant des besoins en termes d’accès (ce qui recouvre les dimensions auditives, cognitives, motrices, visuelles de l’accès et celles liées à la mobilité) de fonctionner de manière autonome, digne et égalitaire par la mise à disposition de produits, de services et d’environnements touristiques ayant fait l’objet d’une conception universelle.
Pour plus d’informations, consultez la page « Tourisme Accessible ».
Il est défini par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) comme « un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil ».
La « Charte du Tourisme Équitable » définit la notion de la manière suivante : « Le tourisme équitable s’applique sur les principes du commerce équitable. Les opérateurs touristiques sont en partenariat direct avec les communautés locales, qui sont rémunérées équitablement et participent directement à l’élaboration commune et à la gestion des séjours ».
Il s’agit d’une forme de tourisme durable qui applique les principes du commerce équitable au tourisme afin de réduire les inégalités et certains impacts négatifs associés au tourisme de masse. Pour les voyageurs et voyageuses, c’est donc d’aller à la rencontre des populations locales, d’encourager les entreprises locales et responsables, de financer des projets qui améliorent les conditions de vie des communautés visitées, etc. Il s’appuie sur quatre piliers :
Donner accès aux pratiques touristiques au plus grand nombre de personnes, pour favoriser la mixité des publics.
Pour plus d’informations, consultez le « Guide pratique et d’inspiration pour un tourisme inclusif » par ATD.
Il est défini selon Normand Hall (SOTDER), comme un comportement qui vise à respecter les expressions culturelles des populations visitées, ainsi que leur milieu naturel et habité. Dans cette optique, les organismes décideurs et les entreprises peuvent aussi être parties prenantes d’un tourisme responsable, aussi bien concernant leurs politiques de développement que leurs produits.
L’ensemble des rapports et des phénomènes résultant de la participation au tourisme et en particulier de la participation des couches sociales aux revenus modestes. Cette participation est rendue possible, ou facilitée, par des mesures d’un caractère social bien défini, tel que le Fonds en Mécénat Occy’gène en Occitanie.
Il se définit comme une forme de tourisme qui mise sur la relation entre les peuples, entre les visiteurs et les visités en incluant une notion de solidarité. En somme, elle se caractérise par une contribution directe ou indirecte des voyageurs dans l’amélioration des conditions de vie des communautés visités.
L’objectif de la transition écologique est de permettre un développement durable et soutenable : elle correspond à un processus de transformation structurelle fondamentale de long terme de notre modèle de société.
Le développement durable fait référence à un développement économique et social que la planète peut supporter sur le long terme. Il vise à préserver l’environnement et ses ressources pour que les générations actuelles et les générations futures puissent répondre, avec équité, à leurs besoins. En effet, le modèle économique actuel a montré ses limites et ses effets néfastes sur l’environnement et nos sociétés. Changements climatiques, production de déchets, menaces sur la santé publique, famine, raréfaction des ressources naturelles, perte de biodiversité sont autant de signes que nos modèles de croissance montrent leurs limites et doivent être repensés.
Une transition apparaît nécessaire pour refonder nos modèles et aboutir à un développement économique plus sobre et respectueux de l’environnement. Cette transition constitue un défi comme une opportunité, à laquelle tous les acteurs de la société doivent prendre part pour assurer son succès (source : DREAL)
Encourager la transformation de déchets ou de produits inutilisés en nouveaux produits de valeur. Cela peut être réalisé à travers des initiatives internes ou en partenariat avec des organisations spécialisées.
L’aléa est la possibilité que se produise un événement impliquant une perturbation de l’équilibre d’un milieu. L’aléa est un phénomène résultant de facteurs ou de processus qui échappent, au moins en partie, au contrôle humain : inondation, cyclone, glissement de terrain, éruption volcanique, séisme, tsunami. L’aléa ne devient un risque qu’en présence d’enjeux humains, économiques et environnementaux, possédant une certaine vulnérabilité (fragilité).
L’aléa climatique est un évènement climatique plus ou moins prévisible, non contrôlable, qui peut entraîner des dommages sur les personnes, la santé, les infrastructures, les activités humaines. Par exemple : pluies torrentielles, cyclones, sécheresses, feux de forêt, érosion côtière, etc.
Perturbation grave du fonctionnement d’une communauté ou d’une société, à quelque échelle que ce soit, due à des phénomènes dangereux interagissant avec les conditions d’exposition, de vulnérabilité et de capacité, et entrainant un ou plusieurs des éléments suivants : pertes et impacts humains, matériels, économiques et environnementaux.
Une crise est un évènement inattendu, qui met en péril le fonctionnement d’une organisation. Elle n’a ni limite géographique ni temporelle certaine, ni un déroulement logique obligatoire. Elle peut être plus ou moins violente et durable, mais elle est toujours dangereuse et risquée pour l’entreprise. Bien que la crise ne soit jamais confortable, sa gestion est toujours une opportunité de s’améliorer et de repenser ses habitudes.
L’occurrence potentielle d’un évènement ou d’une tendance physique d’origine naturelle ou humaine susceptible de provoquer des pertes en vies humaines, des blessures ou d’autres effets sur la santé, ainsi que des dommages et des pertes aux biens, aux infrastructures, aux moyens de subsistance, à la fourniture de services, aux écosystèmes et aux ressources environnementales.
Ensemble de recommandations visant à stopper la croissance économique telle qu’elle est conçue aujourd’hui, du fait de son impact sur l’environnement tel que celui-ci pourrait ne plus permettre l’épanouissement des formes de vie, au moyen d’approches économiques, politiques et sociales.
Théorie selon laquelle des populations végétales et animales, voire des écosystèmes, sont voués à disparaître du fait d’une surexploitation qui excède leur résilience, entraînant la perte des services écosystémiques et un effondrement de la civilisation qui dépend de ces services.
Attribuer un niveau à chaque risque, en fonction de sa probabilité et de sa gravité.
Évaluer le « caractère acceptable » des risques, en fonction des estimations et des critères d’acceptabilité préalablement définis.
Un événement rare à un endroit et à une période de l’année donnés. Les définitions du terme “rare” varient, mais un phénomène météorologique extrême est normalement aussi rare ou plus rare que le 10ème ou le 90ème percentile d’une fonction de densité de probabilité estimée à partir des observations. Par définition, les caractéristiques de ce que l’on appelle les conditions météorologiques extrêmes peuvent varier d’un endroit à l’autre dans l’absolu
Existence d’une pression dans ou sur un habitat. Les niveaux d’exposition à une pression peuvent varier de manière temporaire (selon la fréquence et la durée de la pression) et spatiale (selon la distribution de la pression). Les Humains, les moyens d’existence, les espèces ou les écosystèmes, les fonctions et services peuvent être affectés négativement par ces pressions.
Toutes les étapes allant de l’identification jusqu’au suivi des risques, en passant par leur maitrise.
Imaginer les risques qui peuvent survenir, cette identification est constamment mise à jour.
Les conséquences des risques sur les systèmes naturels et humains, où les risques résultent des interactions entre les dangers liés au climat (y compris les évènements météorologiques / climatiques) extrêmes, l’exposition et la vulnérabilité. Les impacts font généralement référence aux effets sur les vies, les moyens de subsistance, la santé et le bien-être, les écosystèmes et les espèces, les biens économiques, sociaux et culturels, les services (y compris les services écosystémiques) et les infrastructures. Les impacts peuvent être qualifiés de conséquences ou de résultats, et peuvent être bénéfiques ou négatifs.
La vie sur Terre est conditionnée par les interactions entre des processus biologiques, physiques et chimiques. L’équipe internationale de chercheurs dirigée par Johan Rockström du SRC, est parvenue à en identifier neuf. Elle a établi, pour chacun d’entre eux, les seuils à ne pas dépasser, sous peine de provoquer des modifications brutales et irréversibles des équilibres naturels. Publiés en 2009 dans la revue Nature, ces travaux font l’objet de recherches continues , avec une révision en 2015, puis en septembre 2023.
Depuis cette dernière actualisation (2023), le SRC dispose d’indicateurs pour chacune des 9 limites planétaires. Ces indicateurs sont présentés sous la forme de seuils, avec une valeur basse (appelée « frontière planétaire ») et une valeur haute (« limite planétaire »). Dès le franchissement de la valeur basse, on entre dans une zone d’incertitude, le risque s’élevant de plus en plus, à mesure que l’on s’approche de la valeur haute de la limite.
Aujourd’hui, six limites planétaires sont dépassées :
Toutes les actions mises en œuvre pour réduire les risques identifiés. Idéalement, les risques sont totalement prévenus (ils sont éliminés), sinon ils sont réduits en fréquence et/ou en gravité.
On parle de pertes et dommages liés aux effets du changement climatique, y compris les événements extrêmes et les événements à évolution lente, dans les pays en développement qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique
Considéré comme étant un élément crucial et fondamental de la stratégie des risques d’une organisation, le Plan de Continuité d’Activité (PCA) a pour objectif principal de garantir la survie et la pérennité de ses activités pendant et après la survenue d’une crise.
Véritable document directeur, le PCA anticipe et prépare l’entreprise à faire face à une variété de scénarios critiques, allant des catastrophes naturelles aux cyberattaques en passant par les pannes techniques majeures. Le processus de développement du PCA implique une analyse minutieuse des risques potentiels, une évaluation de l’impact sur les opérations, et la conception de stratégies de continuité adaptées.
Le PCA ne se limite pas à des mesures réactives, mais vise à instaurer une culture proactive de préparation et de gestion des crises au sein de l’organisation. Il identifie les fonctions et les processus critiques qui doivent être maintenus en toute circonstance, ainsi que les ressources, les technologies et les infrastructures nécessaires pour les soutenir. De plus, il précise les responsabilités et les rôles de chaque membre de l’équipe en cas d’incident majeur, assurant ainsi une coordination efficace lors de la mise en œuvre du plan (déf CNPP).
Le Plan intercommunal de sauvegarde organise la solidarité et la réponse intercommunale au profit des communes membres face aux situations de crise. Il a pour objectifs l’expertise, l’appui, l’accompagnement ou la coordination réalisés par l’établissement ou par le service commun au profit des communes en matière de planification ou lors des risques (art. R.731-5.-I du Code de la sécurité intérieure).
Les PICS sont obligatoires pour tous les EPCI à fiscalité propre dont au moins une commune est soumise à l’obligation de réaliser un Plan communal de sauvegarde.
Source : EPISEINE – Comprendre les plans intercommunaux de sauvegarde (PICS)
Potentiel de conséquences négatives pour les systèmes humains ou écologiques, compte tenu de la diversité des valeurs et des objectifs associés à ces systèmes. Dans le contexte des effets du changement climatique, les risques résultent d’interactions dynamiques entre les dangers liés au climat et l’exposition et la vulnérabilité du système humain ou écologique concerné à ces dangers. Les aléas, l’exposition et la vulnérabilité peuvent chacun faire l’objet d’une incertitude en termes d’ampleur et de probabilité d’occurrence, et chacun peut évoluer dans le temps et l’espace en raison des changements socio-économiques et des décisions prises par l’homme.
Ils sont essentiellement causés par les activités humaines, ils impactent les populations, la faune, la flore et l’ensemble des écosystèmes. Quelques exemples : émissions de gaz à effet de serre, déforestation, pollution des sols et des mers, monté des eaux, hausse des températures, extinction d’une partie de la faune et la flore etc.
Ils se traduisent par une perte d’argent, pour un individu ou un organisme, dans le cadre d’opérations financières (exemple : fluctuation du marché et des taux).
Ces risques affectent les relations entre les états (exemples : conflits armés, guerres commerciales, idéologie spécifique, accès aux ressources naturelles etc.)
Possibilité d’un événement d’origine naturelle ou anthropique (résultat d’une action humaine), dont les effets peuvent mettre en jeu un grand nombre de personnes, occasionner des dommages importants et dépasser les capacités de réaction de la société.
Contraction de Naturel et de Technologique qui désigne l’impact qu’une catastrophe naturelle peut engendrer sur tout ou partie d’une installation industrielle, impact susceptible de provoquer un accident, dont les conséquences peuvent porter atteinte, à l’extérieur de l’emprise du site industriel, aux personnes aux biens, ou à l’environnement (Ineris).
Des risques ayant pour cause des phénomènes naturels, qui peuvent créer des dommages pour la population, des équipements ou des ouvrages (exemples : canicule, neige, inondation, sécheresse, incendie, tempête, avalanche, éruption volcanique…).
Ils peuvent impacter des produits et/ou leurs utilisateurs. De nos jours, l’accent est mis sur les risques de cybersécurité. Quelques exemples : violation de confidentialité, propagation de fausses nouvelles, incitation à la haine etc.
Ils peuvent impacter les salariés et sont maitrisés par l’employeur. Quelques exemples : travaux en hauteur, troubles musculosquelettiques, chaleur, froid, bruit, espaces confinés, exposition à des substances dangereuses etc.
Ils désignent des risques de dommage physique ou psychiques et sont essentiellement causés par l’humain, sur l’humain. Quelques exemples : stress, violence, harcèlement moral, physique, sexuel, épuisement professionnel etc.
Le niveau d’un risque après mise en œuvre de toutes les mesures de maitrise.
Ils peuvent atteindre la population et/ou les animaux. Ils concernent historiquement les problèmes de contamination, peuvent porter atteinte à la santé publique et à l’économie. Quelques exemples : les dangers biologiques (virus, parasites, bactéries etc.), dangers chimiques (hydrocarbures, métaux lourds etc.), dangers physiques (rayonnement, température, matériaux dangereux etc.)
Ils sont extrêmement larges, ils peuvent impacter la population et leurs causes sont très diverses. Quelques exemples : risques pour la santé (maladie, accident, invalidité etc.), risques financiers (pauvreté, emploi précaire, chômage etc.), risques d’inégalité etc.
Ils accompagnent l’innovation et peuvent impacter la population, ses infrastructures, son environnement. Quelques exemples : accident industriel, accident nucléaire, pollution des sols, émissions de gaz à effet de serre etc.
Les sociétés modernes sont caractérisées par un très haut niveau d’interconnexions entre de nombreux secteurs, porteuses de risques intrinsèques, dits systémiques du fait des rétroactions présentes entre toutes les parties du système socio-environnemental global. Le principal point de fragilité lié à ces risques réside dans la propagation de chocs à travers les différents secteurs d’activité. La littérature consacrée aux risques systémiques est importante, qu’il s’agisse de modélisations plutôt issues des sciences dures, ou d’analyses plutôt issues des sciences sociales. Toutefois, pour l’instant, des catégories entières de risques restent peu ou mal appréhendées dans une perspective systémique.
Ressources et outils
Il s’agit de la prise en compte lors des décisions d’achat des performances environnementales, sociales et éthiques des produits ou services acquis. Il convient de privilégier les produits et services qui limitent le plus possible les impacts, en se référant à des programmes d’étiquetage fiables et efficaces, vérifiés de manière indépendante.
Pour en savoir plus, consultez la page « Achats et boutiques responsables« .
L’Association française de normalisation qui est garante de la norme française NF ISO 26000 en France.
Pour plus d’informations, consultez le site web de l’AFNOR.
Mode de gestion qui fait appel à tous les membres de l’organisation pour favoriser l’adoption d’améliorations graduelles au quotidien. Il s’agit d’adopter une culture d’innovation et de se tenir à jour des tendances et des nouveautés, notamment les solutions aux enjeux de développement durable. Il s’agit également d’actualiser son diagnostic, son plan d’action, ses objectifs et ses indicateurs de performance sur une base annuelle au minimum.
Il s’agit d’un outil de construction de la stratégie RSE qui étudie les enjeux de l’organisation et permet la construction d’un dialogue avec les parties prenantes. L’analyse de matérialité permet d’identifier les enjeux importants et pertinents pouvant avoir un impact sur la performance de l’organisation, et les hiérarchiser en fonction de leur impact potentiel sur l’organisation et son écosystème.
La communication responsable se situe à la rencontre du développement durable et des actions de communication. Elle englobe une diversité de pratiques qui s’appuient sur la transparence et l’éthique. Elle fait la promotion de produits et services durables tout comme elle encourage des comportements responsables et évite d’inciter à adopter une conduite allant à l’encontre du développement durable. Finalement, elle s’assure de minimiser les impacts des campagnes elles-mêmes grâce à l’écoconception des supports de communication. Par exemple, un événement peut décider de ne pas tenir de conférence de presse et de n’utiliser aucun support imprimé. La communication responsable s’intègre dans toutes les actions de communication, mais est particulièrement importante lors de la mise en valeur des pratiques écoresponsables.
Pour plus d’informations, consultez notre fiche pratique « Votre communication responsable ».
La consommation responsable s’apparente à l’approvisionnement responsable, à la différence qu’elle désigne les choix des consommateurs plutôt que ceux des organisations. Il s’agit, pour le consommateur, de prendre en compte les critères du développement durable plutôt que simplement le rapport qualité-prix dans ses décisions d’achat. Ainsi, la consommation responsable est à la fois respectueuse de l’environnement, bénéfique pour l’économie (notamment locale), bonne pour la santé, ainsi que positive pour la société aujourd’hui et pour les générations à venir. On entend souvent dire qu’acheter, c’est voter. En effet, le consommateur peut influencer les entreprises à travers ses choix et la rétroaction qu’il leur donne. De leur côté, les organisations touristiques peuvent favoriser la consommation responsable en proposant par exemple des aliments sains, locaux et végétariens dans leurs menus. Elles peuvent aussi proposer des souvenirs écoresponsables dans leur boutique, offrir des options de mobilité durable, etc.
Ensemble de pratiques de marketing qui visent à décourager la demande des consommateurs ou de certains segments de clientèle en particulier, de manière temporaire ou permanente.
Dans le contexte touristique, l’idée consiste à utiliser les outils du marketing afin de limiter l’achalandage lorsqu’il y a un risque de dépasser la capacité de charge d’un lieu. On peut tout simplement arrêter de faire la promotion de certains lieux considérés comme incontournables, pour en mettre d’autres en valeur ; rediriger les budgets de promotion de la haute saison vers d’autres périodes moins achalandées ; réaffecter des budgets de marketing à des fins de gestion des flux ; appliquer des quotas ou des tarifs d’entrée, etc.
Le terme « développement » désigne généralement le progrès dans une zone géographique ou pour une population : avancées technologiques, amélioration des conditions de vie, etc. Les gouvernements et les entreprises, par exemple, y contribuent par leurs activités. Pour être qualifié de durable, le développement doit être basé sur une vision à long terme et viser l’équilibre entre les dimensions environnementale, sociale et économique des activités de développement. Dit autrement, le développement durable répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Aujourd’hui, certains parlent aussi de six dimensions interreliées du développement durable plutôt que de trois. Aux précédentes s’ajoutent les dimensions culturelle, éthique et de gouvernance.
Un nouveau modèle économique visant à réduire la consommation matérielle de biens et de ressources. Pour atteindre cet objectif, le concept de l’EFC repose sur la mise à disposition d’un usage plutôt que la possession d’un bien. Autrement dit, il ne s’agit plus d’acheter un bien et d’être propriétaire de ce bien, mais de payer un service qui est rendu à l’aide du bien en question.
L’économie de la fonctionnalité et de la coopération est un modèle économique tourné vers le service et la coopération et s’appuie sur trois grands principes directeurs :
La logique servicielle et la logique « cycle de vie » sont les deux approches sur lesquelles un référentiel de l’EFC a été construit par l’ADEME.
Face aux défis de la conjoncture écologique, sociale et économique, l’EFC apparaît comme une voie qui permet de bâtir une nouvelle orientation en s’appuyant sur les innovations et les expériences déjà engagées dans la transition.
Bilan carbone intégrant le cycle de vie d’un produit ou d’un service. Elle sert à mieux évaluer la contribution des activités humaines aux changements climatiques, ce qui se mesure par les émissions de gaz à effet de serre (GES) de ces activités. On peut mesurer l’empreinte d’un produit, d’une entreprise, d’un territoire ou du mode de vie d’un individu. Autrement dit, il s’agit de la trace que les activités humaines laissent sur l’environnement pendant tout leur cycle de vie, quantifiée en émissions de GES.
L’empreinte carbone est considérée comme étant plus exhaustive que le bilan carbone, car elle permet de comptabiliser la somme de toutes les émissions produites sur le territoire ou par l’entreprise ainsi que les émissions liées aux produits importés et consommés, desquelles sont soustraites les émissions liées aux produits exportés. Cette empreinte permet ainsi de calculer l’impact carbone de notre consommation « réelle ».
Pour plus d’informations, consultez la page « Calculer son empreinte carbone ».
L’empreinte écologique est une mesure, en nombre d’hectares, de la superficie des terres productives et des eaux nécessaires pour répondre aux besoins liés à la consommation humaine (production des biens et services que nous consommons) et pour absorber les déchets que nous produisons. En d’autres termes, c’est un indicateur qui comptabilise la pression exercée par les humains sur les ressources naturelles et les « services écosystémiques » fournis par la nature.
On peut mesurer l’empreinte écologique d’une personne, d’une entreprise, d’un pays ou d’une ville. On calcule donc l’empreinte d’un objet (un ordinateur, une voiture, un meuble, etc.) grâce à l’analyse du cycle de vie, en considérant la surface moyenne liée aux ressources nécessaires à l’extraction et au transport des matériaux, à sa fabrication, à son fonctionnement et à son élimination.
Évènement qui intègre des pratiques plus responsables dans son organisation dans le but de réduire son impact sur l’environnement.
Pour des conseils pratiques, retrouvez la fiche pratique sur notre centre de ressources « Votre événement éco-responsable ». Pour plus d’informations, consultez le rapport du Shift Project « Décarbonons la Culture » ainsi que « L’essentiel pour éco-concevoir un événement » de l’ADEME.
Certains gaz présents naturellement dans l’atmosphère contribuent à retenir la chaleur près de la surface de la Terre et sont responsables de la modification du climat par leur potentiel de réchauffement. Ces gaz qui produisent un effet de serre sont formés naturellement de vapeur d’eau, de dioxyde de carbone (CO2), de méthane (CH4) ainsi que de protoxyde d’azote et d’ozone. Sans l’effet de serre, la planète serait 33 degrés Celsius plus froide. Aujourd’hui, les fortes émissions de CO2 émises par la combustion des carburants fossiles (charbon, pétrole et gaz naturel), par la fabrication du ciment et par la déforestation, de même que les émissions de méthane et de protoxyde d’azote (venant en majeure partie de l’agriculture), contribuent à augmenter les températures (donc l’effet de serre) et à réchauffer le climat. Dans l’industrie touristique, la plus grande part des émissions de GES est attribuable au transport.
Pour plus d’informations, visionnez le webinaire de présentation du guide sectoriel pour la réalisation d’un BEGES du tourisme de l’ADEME et consultez le Bilan des Émissions de Gaz à Effet de Serre de l’ADEME.
En opposition à la gestion verticale, les modèles de gestion horizontale tendent à réduire, voire à éliminer, les échelons hiérarchiques dans les organisations, en impliquant le personnel dans les processus décisionnels. L’objectif est d’intégrer dans la culture organisationnelle des principes d’humanité pour permettre à chacun et chacune d’exploiter son plein potentiel créatif et productif. La réduction des paliers à franchir pour prendre des décisions facilite l’agilité et la rapidité de réaction face aux changements à apporter.
Cependant, l’horizontalité ne suppose pas l’abolition de toute structure. Pour fonctionner correctement, les organisations horizontales doivent définir un cadre bâti sur les principes de la bienveillance, de l’autonomie et de la transparence.
Bien que chaque organisation horizontale présente des caractéristiques de gestion qui lui sont propres, certains concepts se retrouvent invariablement :
Gestion anticipative et préventive des ressources humaines, fonction des contraintes de l’environnement et des choix stratégiques de l’entreprise. C’est aussi une obligation de négociation triennale permettant d’éviter les restructurations brutales. Elle est composée par l’ensemble des démarches, procédures et méthodes ayant pour objectif de décrire et d’analyser les divers avenirs possibles de l’entreprise en vue d’éclairer, d’analyser et d’anticiper les décisions concernant les ressources humaines.
Un investissement individuel ou collectif effectué selon des critères sociaux, environnementaux, éthiques et de gouvernance d’entreprise sans occulter la performance financière. Pour certains, l’ISR se définit même comme la composante financière du concept de développement durable par lequel l’investisseur, au lieu de s’intéresser limitativement aux critères financiers (rentabilité et risque) utilise également dans sa décision d’investissement des critères extra-financiers ; en l’occurrence les critères à caractère éthique, de gouvernance, social et environnemental.
L’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. Autrement dit, la RSE est la considération et l’application des principes du développement durable aux entreprises et à leurs acteurs
Il s’agit de la norme internationale qui donne les lignes directrices relatives à la Responsabilité Sociétale. Elle décrit :
L’intelligence collective désigne la capacité d’un groupe de personnes à faire converger intelligence et connaissances pour avancer vers un but commun. La coopération et la mise en commun des réflexions, des expériences, des points de vue, des connaissances et des forces de chaque individu lors de ces échanges peuvent faire émerger des résultats différents et à plus forte valeur ajoutée qu’une réflexion individuelle. L’aspect de la co-création (créer en collaboration) est souvent rattaché à l’intelligence collective, puisque celle-ci est particulièrement sollicitée pour trouver des solutions à des problématiques ou faire face à des situations plus complexes.
Prise en compte des impacts positifs et négatifs dans la conception et l’utilisation du numérique. Les outils numériques se développent de façon exponentielle et ont le potentiel de contribuer à créer une société plus durable : efficacité énergétique, optimisation de la consommation de ressources, facilitation de l’économie de partage, accès à la culture, à des emplois ou à des services comme la télémédecine, etc. Ils s’accompagnent cependant de nombreux enjeux quand on considère leur cycle de vie complet. Chaque service numérique s’appuie sur du matériel et des infrastructures nécessitant une grande quantité de ressources et consommant de l’énergie, ce qui engendre des émissions de gaz à effet de serre (GES). D’ailleurs, la part des émissions globales associées au numérique est en forte croissance. Les outils numériques deviennent obsolètes rapidement et peu d’appareils sont recyclés en fin de vie.
L’accès à ces outils est source d’inégalités. L’intelligence artificielle soulève des préoccupations éthiques etc.
Pour plus d’informations, consultez la page « Réduire ma pollution numérique ».
Les 17 objectifs de développement durable (ODD) ont été adoptés par les Nations Unies en 2015. Ils sont un appel mondial à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger l’environnement et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité d’ici à 2030. L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) détaille comment le tourisme a le potentiel de contribuer, directement ou indirectement, à chacun des objectifs. Les ODD sont de plus en plus utilisés comme base dans l’élaboration de stratégies de développement durable dans les organisations. On les retrouve dans les politiques, les plans d’action et les rapports de développement durable ou de responsabilité sociale des entreprises (RSE).
Pour plus d’informations, consultez le site des Nations Unies.
On les définit comme les personnes ou les groupes directement ou indirectement affectés par les stratégies, les actions, les messages que l’entreprise met en œuvre pour atteindre ses objectifs. Les parties prenantes peuvent être internes (ex : actionnaires, CA, employés, etc) ou externes (clients, partenaires, fournisseurs, media, public, etc).
Il s’agit d’un principe de développement durable reconnu internationalement selon lequel les individus et les organisations qui génèrent de la pollution ou dont les actions dégradent l’environnement doivent assumer leur part des coûts des mesures de prévention, de réduction et de contrôle de ces impacts. Plusieurs mesures d’écofiscalité sont basées sur ce principe, dont la tarification des déchets ou du carbone et les amendes pour non-respect de la réglementation. En mettant un prix sur la pollution, le principe de pollueur-payeur vise à dissuader les mauvais comportements et stimuler les bons investissements.
Mesures et politiques visant à améliorer le bien-être et la satisfaction des employés au travail, en tenant compte de leur environnement, de leurs conditions de travail, et de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Pour plus d’informations, consultez la page « Qualité de Vie et des Conditions de Travail ».
La loi Pacte de 2019 a introduit deux nouvelles notions (optionnelles) : raison d’être et entreprise à mission. La raison d’être désigne une ambition d’intérêt général qu’entendent poursuivre les dirigeants d’une entreprise, au-delà des résultats économiques, via la prise en compte d’objectifs sociaux et environnementaux. C’est ce qui constitue l’ADN de l’entreprise et qui sert à nourrir le projet stratégique sur le long terme ; c’est une ligne de conduite à suivre. Elle détermine ainsi l’identité de l’entreprise et sa contribution à l’intérêt général.
Pour en savoir plus sur les engagements pris en interne, consultez la page « Un CRTL engagé ».
Document de reddition de compte dans lequel l’organisation présente sa performance extra-financière, aussi appelée performance ESG, une abréviation utilisée pour désigner les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance. Ce sont principalement les grandes entreprises qui publient ces rapports. Puisqu’ils sont souvent très longs, ils sont généralement destinés à informer les investisseurs ou le personnel ; autrement dit, des parties prenantes qui s’intéressent de près aux activités de l’organisation.
Approche de gestion des déchets qui vise à réduire la quantité de déchets à la source, c’est-à-dire avant qu’ils soient produits. Elle évite l’exploitation superflue des ressources naturelles et l’ajout non essentiel de matières dans le système de traitement, deux sources importantes d’impacts environnementaux.
Chez les individus, la réduction à la source est un acte de consommation responsable et est essentielle pour tendre vers le zéro déchet.
Dans les organisations touristiques, la fonction d’approvisionnement a un grand rôle à jouer à ce sujet : choisir des produits durables et peu emballés, évaluer les quantités de façon à éviter le gaspillage, etc. C’est aussi d’allonger le plus possible la durée de vie des produits, en résistant à l’obsolescence grâce à l’entretien préventif, la réparation, etc.
Démarche cadrée par la commission européenne et par la norme ISO 26000, qui consiste pour l’entreprise/organisation à intégrer les préoccupations sociales et environnementales à ses activités commerciales et dans ses relations avec ses différentes parties prenantes (investisseurs, salariés, fournisseurs, etc…).
La responsabilité d’une organisation à l’égard des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et l’environnement, se traduisant par la transparence et un comportement éthique qui contribue au développement durable. Plus concrètement, cela signifie de mettre en place des mécanismes de gestion comme des politiques et des plans d’action dans l’ensemble de l’organisation, puis de poser des actions concrètes pour améliorer sa performance sociale, environnementale et économique, notamment en tenant compte des intérêts de ses parties prenantes.
Pour plus d’informations, consultez la page « Tout savoir sur la RSE ».
Statut juridique témoignant qu’une entreprise a un objectif social ou environnemental en plus de réaliser une activité lucrative.
Pour plus d’informations, consultez le site de la Communauté des Entreprises à Mission.
Mécanismes mis en place pour suivre et évaluer respectivement les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et / ou d’adaptation aux effets du changement climatique, dans le but d’identifier, de caractériser et d’évaluer systématiquement les progrès accomplis au fil du temps.
Ressources et outils
En écologie, l’anthropisation est la transformation d’espaces, de paysages, d’écosystèmes naturels ou de milieux semi-naturels sous l’action de l’homme. Un milieu est dit anthropisé quand il s’éloigne de son état primaire ou originel.
Nouvelle époque généalogique dans laquelle nous sommes récemment entrés et qui se caractérise par la pression sans précédent que les humains font peser sur l’écosystème terrestre.
Façon de voir le monde qui place l’humain au centre de tout et considère la nature comme une ressource à exploiter pour répondre aux besoins humains. La valeur qui est accordée aux éléments naturels repose donc uniquement sur leur utilité pour l’être humain.
Approche en éthique qui propose un changement de paradigme, une vision alternative où les êtres vivants (animaux, insectes et plantes) et les écosystèmes ont une valeur intrinsèque que l’être humain devrait apprécier et respecter. C’est une valeur qui repose sur le rôle de chacun de ces êtres dans le fonctionnement des écosystèmes. Le biocentrisme cherche à préserver la nature de l’intervention humaine. Il existe plusieurs initiatives visant à donner des droits aux écosystèmes comme les rivières et les montagnes en les reconnaissant comme des êtres vivants. Par exemple, la rivière Magpie au Québec a obtenu le statut de personnalité juridique. Des avocats peuvent donc la défendre en justice.
Correspond à la variété de toute vie sur Terre, sous toutes ses formes et fonctions. Elle désigne l’ensemble des êtres vivants terrestres, marins et aquatiques (plantes, bactéries, animaux, humains) ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Elle représente aussi les interactions qu’ont les espèces entre elles et avec leurs milieux. La biodiversité joue un rôle essentiel au maintien de la vie sur Terre en fournissant oxygène, eau potable et nourriture, et en contribuant au bien-être des humains. En plus de fournir matières premières et énergie, ses bienfaits écologiques sont nombreux : régulation du climat, captation de gaz carbonique, purification de l’eau et de l’air, pollinisation, stabilisation de l’érosion, fertilisation des sols, pharmacopée etc.
Pour plus d’informations, consultez le site de l’Agence Régionale de la Biodiversité en Occitanie.
Le biomimétisme consiste à s’inspirer des propriétés essentielles (par exemple des formes, compositions, processus, interactions) d’un ou plusieurs systèmes biologiques, pour mettre au point des procédés et des organisations permettant un développement durable des sociétés.
Se dit d’un produit ou d’un matériau entièrement ou partiellement fabriqué à partir de matières d’origine biologique.
Processus biologique de décomposition des matières organiques. L’action conjuguée des bactéries, champignons, micro-organismes et macroorganismes en font un produit riche en humus et éléments nutritifs, qui peut être intégré au sol afin de l’enrichir.
Les cyanobactéries ou algues bleues tirent parti, comme les plantes, du soleil pour synthétiser leurs molécules organiques. Elles transforment l’azote de l’air en ammonium et en nitrates, assimilables par les plantes, et constituent de ce fait un engrais. C’est dangereux en cas de prolifération.
Les eaux grises sont des eaux usées domestiques faiblement polluées (par exemple eau d’évacuation d’une douche ou d’un lavabo) et pouvant être utilisées pour des tâches ne nécessitant pas une eau absolument propre.
Eaux de pluie issue des toitures ou réservoirs. Après filtration elle peut servir pour les chasse d’eaux ou l’arrosage des végétaux.
Approche en éthique qui propose un changement de paradigme, une vision alternative où les êtres vivants (animaux, insectes et plantes) et les écosystèmes ont une valeur intrinsèque que l’être humain devrait apprécier et respecter. C’est une valeur qui repose sur le rôle de chacun de ces êtres dans le fonctionnement des écosystèmes. L’écocentrisme tient davantage compte du fait que la qualité de vie humaine dépend de l’écosystème
Il s’agit d’un acte criminel consistant à détruire délibérément et en totalité un écosystème naturel que ce soit par l’exploitation complète des ressources d’une zone, de la mise en danger de son écosystème, ou du trafic international d’espèces protégées qui y vivent.
Désigne l’écosystème planétaire, un système fermé pour la matière. Elle englobe :
En tant qu’éléments indissociables.
En écologie, un écosystème est un milieu défini formé par un ensemble d’organismes vivants en interaction avec leur environnement. À grande échelle, on parle d’écosystèmes pour identifier des régions géographiques (p. ex. les zones arctiques, les océans, les tourbières, la forêt boréale), mais à une échelle plus petite, il s’agit de milieux de vie (p. ex. une souche d’arbre, un lac) où se jouent beaucoup d’interactions, souvent de nature alimentaire (l’un mange l’autre). Leur fonctionnement est souvent complexe et l’intervention humaine sur ceux-ci peut avoir de graves conséquences.
Il est important d’améliorer la compréhension de ces interactions pour mieux protéger ces écosystèmes. Comme acteurs touristiques, nous devons nous assurer que nos activités ne les fragilisent ou ne les perturbent pas.
ou l’épuration par les plantes fait appel aux bactéries présentes dans les systèmes racinaires des plantes pour épurer l’eau. Celles-ci peuvent contribuer à épurer ou dépolluer les trois grands milieux que sont l’air, les sols et l’eau.
Puits de carbone ou de CO2 est un réservoir (naturel ou artificiel) qui absorbe du carbone en circulation dans la biosphère. Ce carbone est alors piégé dans de la matière vivante puis par la suite plus ou moins durablement séquestré dans de la matière organique morte ou dans une roche « biogénique ». Les puits naturels sont les tourbières, toundra, forêts, les océans.
Prendre conscience des conséquences sociales et environnementales de chacune de nos actions.
Les Solutions fondées sur la Nature sont définies par l’UICN comme “les actions visant à protéger, gérer de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés pour relever directement les défis de société de manière efficace et adaptative, tout en assurant le bien-être humain et en produisant des bénéfices pour la biodiversité”.
Elles se déclinent en 3 types d’actions, qui peuvent être combinées dans les territoires :
Une Solution fondée sur la Nature doit satisfaire à deux exigences principales :
Association étroite de deux ou plusieurs organismes différents, mutuellement bénéfique durablement, voire indispensable à leur survie, comme l’alliance du végétal et les micro-organisme. Le corail est le plus connu. La situation est appelée mutualisme et les deux espèces les symbiotes.
Ressources et outils
Dans les systèmes humains, le processus d’ajustement au climat réel ou prévu et à ses effets, afin d’atténuer les dommages ou d’exploiter les opportunités bénéfiques. Dans les systèmes naturels, le processus d’ajustement au climat réel et à ses effets ; l’intervention humaine peut faciliter l’ajustement au climat prévu et à ses effets.
Ce sont toutes les mesures qui visent à maintenir autant que possible le climat tel qu’on le connaît actuellement sur terre. Il s’agit de changements par palier.
C’est un élément complémentaire à l’adaptation incrémentale. Les adaptations transformationnelles sont des changements radicaux. Elles sont plus difficiles à mettre en place mais ont comme potentiel de changer quelque chose à une échelle bien plus importante. Ces adaptations peuvent mener à des révolutions.
Une intervention humaine pour réduire les émissions ou améliorer les puits de gaz à effet de serre.
Bâtiments à Energie POSitive, bâtiments qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en n’ont besoin pour fonctionner.
L’inventaire des gaz à effet de serre émis ou captés par les activités d’une organisation, d’un territoire ou d’un individu sur une année. Il se mesure en tonnes d’équivalent en dioxyde de carbone (éq. CO2) et il permet à l’entreprise de parvenir à une évaluation de ses émissions directes ou indirectes.
Cet inventaire permet de concevoir et de mettre en place par la suite un plan d’action pour réduire ses émissions, en priorisant les actions de réduction là où l’impact est le plus grand. Il sert aussi d’indicateur pour suivre la progression d’un plan de neutralité carbone ou de compensation carbone. Il est composé du scope 1 (émissions directes, principalement les énergies fossiles utilisées pour le chauffage des bâtiments et pour les véhicules), du scope 2 (émissions indirectes liées à l’énergie par exemple la production de l’électricité achetée) et du scope 3 (émissions qui ne sont pas sous le contrôle de l’entreprise et qui surviennent à d’autres étapes du cycle de vie des produits ou services, soit les émissions des fournisseurs ou des clients notamment, mais qui sont liées aux activités de l’entreprise comme le transport des touristes ou des marchandises).
En savoir plus : Présentation du guide sectoriel pour la réalisation d’un BEGES du tourisme en Région (ADEME)
On parle de canicule quand il y a 3 jours de chaleur consécutifs le jour et la nuit avec une température comprise entre une maximale supérieure à 31° et minimale à 21°.
La capacité des systèmes, des institutions, des humains et d’autres organismes à s’adapter aux dommages potentiels, à tirer parti des opportunités ou à réagir aux conséquences.
On parle de changements climatiques lorsque des modèles de température établis depuis longtemps commencent à se modifier (en général, sur 30 ans). De grandes périodes de changements ont déjà eu lieu au cours de l’histoire de la Terre, dues principalement à des variations naturelles (rayonnement solaire, etc.). Depuis la révolution industrielle, la planète se réchauffe à un rythme sans précédent. C’est pourquoi la période de changements climatiques que nous vivons actuellement est souvent appelée « réchauffement planétaire ». Les activités humaines qui relâchent des gaz à effet de serre (GES) – attribuables surtout à la combustion des énergies fossiles, à la déforestation et à l’agriculture – contribuent à ce que la chaleur reste emprisonnée et sont en grande partie responsables de ce changement accéléré. Ce réchauffement a de graves conséquences (phénomènes météorologiques extrêmes, élévation du niveau de la mer, perte des habitats), en plus de perturber les économies nationales et de menacer la santé et la vie des populations.
Pour plus d’informations, consultez la page « S’adapter au changement climatique ».
La compensation carbone consiste à acheter volontairement des « crédits » équivalents à une certaine quantité d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Les crédits peuvent être achetés pour équilibrer ou neutraliser un bilan carbone par la compensation des émissions qu’on ne peut pas réduire. Un individu ou une organisation peut mesurer l’empreinte carbone d’un déplacement ou de toutes ses activités, puis acheter des crédits auprès d’organisations qui utilisent cet argent pour financer des projets qui réduisent les émissions ou emprisonnent les GES de l’atmosphère (séquestration), afin de freiner le réchauffement climatique.
La compensation carbone peut être utilisée pour parvenir à la carboneutralité. Elle fait partie des stratégies d’atténuation des changements climatiques. Un individu peut, par exemple, décider de compenser ses voyages en avion ou ses déplacements quotidiens en voiture en soutenant des projets de plantation d’arbres qui vont permettre de séquestrer l’équivalent de GES émis. La compensation carbone est une stratégie complémentaire à la réduction de ses émissions et ne devrait pas remplacer ces efforts indispensables. Elle est souvent critiquée, car elle peut servir à faire du greenwashing.
Pour plus d’informations, consultez le « Guide de compensation carbone » de l’ADEME.
Ils se caractérisent par leur grande volatilité et se répandent dans l’atmosphère, entraînant des impacts sur les êtres vivants et l’environnement. Les plus connus sont le butane, le toluène, l’éthanol (alcool à 90°), l’acétone et le benzène que l’on retrouve sous la forme de solvants organiques comme les peintures ou les encres.
Conditions qui améliorent la faisabilité des options d’adaptation et d’atténuation. Les conditions favorables comprennent le financement, l’innovation technologique, le renforcement des instruments politiques, la capacité institutionnelle, la gouvernance à plusieurs niveaux et les changements dans le comportement humain et les modes de vie.
La température de l’air, sa vitesse et son taux d’humidité influencent énormément le confort thermique au sein d’une maison, et d’une pièce plus particulièrement
L’approche cycle de vie vise principalement à réduire les impacts environnementaux des produits et services et à améliorer leurs performances socio-économiques pendant toute la durée de leur cycle de vie, depuis l’extraction de matières premières et la production d’énergie jusqu’à la mise au rebut ou à la récupération en fin de vie, en passant par la fabrication et l’utilisation.
Pour en savoir plus, consulter la page achats responsables et favoriser une économie circulaire
Organisme intergouvernemental ouvert à tous les pays membres de l’ONU. Il regroupe actuellement 195 États. Il chargé d’analyser scientifiquement les changements climatiques et émet des rapports régulièrement. Pour plus d’informations, consultez le site du GIEC.
En Occitanie, le Réseau d’Experts sur les Changements Climatiques d’Occitanie (RECO) travaille sur le rapprochement des connaissances, des initiatives et des réseaux en matière de changements climatiques à l’échelle de la région Occitanie dans le but d’éclairer les décisions en matière de mise en place d’actions locales.
Les conséquences des risques sur les systèmes naturels et humains, où les risques résultent des interactions entre les dangers liés au climat (y compris les évènements météorologiques / climatiques) extrêmes, l’exposition et la vulnérabilité. Les impacts font généralement référence aux effets sur les vies, les moyens de subsistance, la santé et le bien-être, les écosystèmes et les espèces, les biens économiques, sociaux et culturels, les services (y compris les services écosystémiques) et les infrastructures. Les impacts peuvent être qualifiés de conséquences ou de résultats, et peuvent être bénéfiques ou négatifs.
Actions susceptibles d’accroître le risque de conséquences négatives liées au climat, notamment par le biais d’une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, d’une augmentation ou d’un déplacement de la vulnérabilité au changement climatique, de résultats plus inéquitables ou d’une diminution du bien-être, aujourd’hui ou dans le futur.
L’ensemble des stratégies et des mesures disponibles et appropriées pour faire face à l’adaptation. Elles comprennent un large éventail d’actions qui peuvent être classées comme structurelles, institutionnelles, écologiques ou comportementales.
Technologie ou pratique qui réduit les émissions de gaz à effet de serre ou améliore les puits.
On parle de pertes et dommages liés aux effets du changement climatique, y compris les événements extrêmes et les événements à évolution lente, dans les pays en développement qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique
Une projection climatique consiste à simuler (se représenter) le climat futur, c’est-à-dire à estimer quel sera le climat de demain en fonction de divers scénarios (émissions de gaz à effet de serre (GES), aérosols, etc.). Pour simuler le climat futur, les climatologues utilisent des modèles climatiques qui sont des logiciels complexes représentant les principales interactions physiques dans l’atmosphère, l’océan, la glace et la surface de la Terre. On obtient alors des conditions modélisées et virtuelles de température, de précipitation, d’humidité, de vent, etc.
Pour plus d’informations, consultez la page « Drias les futurs de l’eau, projections climatiques pour l’adaptation de nos sociétés ».
La capacité des systèmes sociaux, économiques et écologiques à faire face à un évènement dangereux, à une tendance ou à une perturbation, en réagissant ou en se réorganisant de manière à maintenir leur fonction, leur identité et leur structure essentielles. La résilience est un attribut positif lorsqu’elle maintient la capacité d’adaptation, d’apprentissage et / ou de transformation.
Pour en savoir plus, consultez les cahiers de résilience des territoires par le Shift Project.
La mise en place, par une entreprise, une industrie, un territoire, etc., de différentes mesures visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) afin d’atteindre les objectifs nationaux et internationaux de lutte aux changements climatiques. Ces mesures incluent le remplacement des énergies fossiles par des énergies renouvelables, l’amélioration de l’efficacité énergétique et le recours à la capture et au stockage des GES. Pour réaliser la décarbonation, par exemple au niveau de la mobilité, on va aussi agir sur l’aménagement du territoire, éviter les déplacements non essentiels, favoriser les déplacements actifs, etc.
Pour plus d’informations, consultez la page « Accélérer la décarbonation de votre industrie » de l’ADEME.
Le degré auquel un système ou une espèce est affecté, de manière négative ou bénéfique, par la variabilité ou le changement climatique. L’effet peut être direct (par exemple, un changement dans le rendement des cultures en réponse à un changement dans la moyenne, l’étendue ou la variabilité de la température) ou indirect (par exemple, les dommages causés par une augmentation de la fréquence des inondations côtières en raison de l’élévation du niveau de la mer).
Prendre conscience des conséquences sociales et environnementales de chacune de nos actions.
L’évolution temporelle des systèmes naturels et / ou humains vers un état futur. Les concepts de trajectoire vont d’ensembles de scénarii quantitatifs et qualitatifs ou de récits d’avenirs potentiels à des processus décisionnels orientés vers des solutions pour atteindre des objectifs sociétaux souhaitables. Les approches de la filière se concentrent généralement sur les trajectoires biophysiques, technico-économiques et / ou socio-comportementales et impliquent diverses dynamiques, objectifs et acteurs à différentes échelles.
On parle de vague de chaleur si la température moyenne en journée en France, est supérieure à 25,3°pendant 3 jours
La propension ou la prédisposition à être affecté négativement. La vulnérabilité englobe une variété de concepts et d’éléments, notamment la sensibilité ou la susceptibilité aux dommages et le manque de capacité à faire face et à s’adapter.
Permet d’identifier et de qualifier les conséquences de l’exposition d’une organisation à des aléas naturels, selon le processus d’appréciation du risque. Elle comporte 3 étapes :
Ressources et outils
Boîte à outils
CRTL Occitanie
Site de Montpellier (siège social) : 64, rue Alcyone - CS 79507 F-34960 Montpellier Cedex 2
Site de Toulouse : 15, rue Rivals - CS 78543
F-31685 Toulouse Cedex 6
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